Rencontre entre le député Olivier Falorni et l’Association RESPIRE.

Communiqué de l’association R.E.S.P.I.R.E.*

 Sites Seveso Picoty / Sdlp, port de La Pallice, Holcim, incendie d’un dépôt de pâte à papier au menu d’une rencontre entre le député Olivier Falorni et l’Association RESPIRE.

 Jeudi 21 février, une délégation du bureau de RESPIRE a rencontré le député Olivier Falorni. Lors des dernières législatives nous avions envoyé une lettre ouverte à tous les candidat-e-s afin de leur demander de se positionner quant à nos observations et propositions. Plusieurs avaient répondu.

Sur le dossier Picoty/Sdlp, le candidat Olivier Falorni s’était déclaré favorable à une révision de la loi dite Bachelot « afin de mieux encadrer les mesures définies par le texte, mais, surtout, de tendre à terme à une disparition du risque en supprimant la cohabitation entre installations industrielles classées Seveso et zones résidentielles.» précisait-il. DSCN0151

Le candidat s’était aussi engagé à agir, s’il était élu, sur un certain nombre de points précis, dont, entre autres : l’interdiction sur un site existant d’augmenter ses capacités de production et de stockage, l’incitation au transfert des installations situées en bordure de zone d’habitat, un coût neutre pour les riverains des travaux de mise en sécurité des habitations, une amélioration de l’information et de la concertation

Questionné par la délégation quant à savoir s’il maintenait ses propos, le député a répondu qu’il n’avait pas changé d’avis sur le sujet. Il a également indiqué qu’il jouerait un rôle moteur pour demander une table ronde entre toutes les parties concernées par le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de Picoty/Sdlp.

Le député a également pris bonne note du fait que l’autorisation d’occupation temporaire du domaine public maritime (DPM) par les sociétés pétrolières prendra fin en décembre 2015. Cette date a été confirmée par un courrier du grand port maritime (GPM) à RESPIRE. Pour l’association il serait inconcevable que le GPM renouvelle telle quelle sa convention, sans tenir compte du débat en cours et de la nécessaire mise en sécurité des riverains. D’autre part, l’Etat (détenteur du DPM) ne peut plus dire qu’il n’a aucun moyen de pression sur les industriels concernés…

La suite de la rencontre a porté sur le développement du grand port maritime et son obsession du tonnage au détriment d’autres activités plus créatrices d’emplois, moins polluantes pour les populations et les pertuis. A cet égard, le devenir du territoire conquis sur la mer à l’Anse de la Repentie, ne manque pas d’inquiéter…

L’important incendie d’un hangar de pâte à papier a révélé d’une part, un total défaut de communication du GPM en direction des populations et des associations représentatives (comité de quartier, Respire…) et ravivé, d’autre part, l’inquiétude quant à l’implantation toute proche d’un nouveau site SEVESO seuil haut (EnviroCat / Sisp).

Enfin la délégation de RESPIRE a renouvelé ses critiques quant à l’implantation de la multinationale HOLCIM, qui en plus des pollutions nouvelles qu’elle génèrera et du bétonnage de la côte, ferme des sites de production dans le Nord de l’Europe, et menace à terme les emplois des cimenteries installées dans la région Poitou-Charentes.

 La délégation de RESPIRE, 22 février 2013.

 

*Pour tout contact :

Tél. Raymond Bozier – 05 46 43 66 96

Courriel : raymond.bozier@wanadoo.fr